Julien respire vraiment mal et cela m’inquiète. On a décidé d’appeler le médecin demain. Je commence à être vraiment épuisée de toute l’angoisse que génère le confinement. Au début, je me disais que cela ne me changeait rien. Mais je commence à vraiment avoir besoin de voir d’autres têtes que celle de mon compagnon et de parler à d’autres personnes qu’à mon chien. J’envoie beaucoup de messages, de mails, etc… mais c’est vraiment différent. J’avais entamé une désintoxication de téléphone juste avant le confinement. C’est loupé ! Plus les jours passent plus je me sens submergée. J’ai l’impression de n’avoir presque plus de place dans mon cerveau. Le disque-dur est plein, je sature. Heureusement qu’hier on a réussi à oublier un peu le confinement en passant du temps à deux et en s’amusant.

Je commence à prendre conscience que c’est aussi ma responsabilité d’amener de la joie et de la quiétude dans mon foyer. C’est mon devoir d’y entretenir une ambiance sereine et positive. Je me repose beaucoup sur mon compagnon parce qu’il a toujours été le plus solide de nous deux. Maintenant qu’il est fatigué par la pression du travail et par sa mauvaise respiration, c’est à moi de prendre soin de lui. Les rôles s’échangent.

Interrogation de confinement : quelle longueur de cheveux mon chéri va attendre d’atteindre avant de craquer et de m’autoriser à les couper ?

Journal de bord

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