Console, travail, manger, dormir, appels vidéos. De temps en temps, yoga, sport, méditation. Presque tous les jours, lecture. L’avant confinement me parait loin. Mon cerveau va surement exploser de trop d’écrans. Mon corps me fait mal de pas assez d’activités. Le peuple se relâche. Les livreurs ne portent plus de masques ni de gants. Les gens ne respectent pas le mètre de sécurité lors de leurs promenades. Dans la ville de Bordeaux, c’est comme si on avait oublié que tapis dans la respiration de certains se cache un virus aux allures parfois mortelles. Plus personne n’a peur. La lassitude a remplacé l’angoisse. La peur est devenue une habitude insignifiante. On se soucie plus de l’économie que des personnes fragiles. Et c’est peut-être ainsi que reprendra le cours de la vie tranquillement le 11 mai, tandis que des rumeurs d’une deuxième vague de pandémie en Chine passent inaperçues dans les médias.

55 000 morts du coronavirus aux États-Unis.

Journal de bord

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